27 août 2015

COACHING POUR HOMME : L’énergie sexuelle masculine

Suite du Conseil #11 extrait du livre "Osez booster votre libido"


L’organisme masculin dépense entre 10 et 30% de son énergie quotidienne à la fabrication de sperme. L’énergie qui reste sert aux efforts physiques, au travail, et à certaines heures à l’alimentation car le processus digestif en pompe une grande partie, comme on s’en rend compte après un déjeuner copieux. Dès que le sperme s’écoule au moment de l’éjaculation, les glandes fabriquent du sperme neuf et sollicitent de nouveau cette précieuse énergie sexuelle, ce qui affaiblit l’ensemble des organes. La conservation de ce sperme qui revient à ne pas éjaculer chaque fois qu’on fait l’amour ou qu’on se masturbe représente une grande économie d’énergie.

Dans les années 50, l’étude étasunienne de référence d’Alfred Kinsey portant sur la sexualité masculine concluait qu’un homme éjaculait en moyenne 5 000 fois au cours de sa vie, ce qui lui a fait fabriquer quelque mille milliards de spermatozoïdes soit 15 litres de liquide séminal.


ÂGE nombre d’éjaculations/semaine

puberté-15 ans 3,17

16-20 ans 3,30

21-25 ans 4,14

26-30 ans 3,51

31-35 ans 2,90

36-40 ans 2,42

41-45 ans 1,95

46-50 ans 1,80

51-55 ans 1,54

56-60 ans 1,09 



Parmi les garçons de 12 ans ou moins qui ont participé aux tests en vue de l’étude de l’Américain Alfred Kinsey sur le Comportement sexuel chez l’Homme, la moitié avait 3 ou 4 orgasmes d’affilée. Certains hommes adultes en étaient eux aussi capables sans perte d’érection ni éjaculation. Les derniers à s’être prêtés récemment à des études scientifiques avaient en moyenne 4 orgasmes sans débander ni éjaculer au cours d’une même relation sexuelle.

L’éjaculation est un spasme musculaire provoqué par l’orgasme. N'oubliez pas, Monsieur, que votre prostate est le siège de spasmes importants au cours de l'éjaculation : elle « pompe » littéralement les sécrétions avant de les expulser en quatre ou cinq petits jets. Ces mouvements résultent d'un pur réflexe. Comme ils échappent à votre volonté, il est difficile de les enrayer une fois que la pompe a été amorcée. Le passage de la prostate est comme le col d’une montagne : une fois franchi, on se laisse emporter par la vitesse. L’éjaculation trop rapide procure un plaisir frugal, et parfois même pas de plaisir du tout.

Les sociétés qui associent l’éjaculation à la virilité et à la puissance masculine participent au conditionnement du comportement sexuel des garçons, dans le genre : « tu seras un homme, mon fils. » L’éjaculation, symbole de fertilité depuis la Haute Antiquité, se fait au détriment de la capacité orgasmique de la femme, souvent frustrée par la brièveté des ébats. Dans une situation amoureuse, rares sont les hommes qui ont besoin de se masturber avant de faire l’amour. Tout feu tout flamme, l’amant doit freiner son bel enthousiasme pour être au diapason de sa partenaire. Entraînez-vous à prolonger l’orgasme qui précède l’éjaculation pour que les contractions, similaires à celles de l’orgasme féminin, prennent de l’ampleur et se chargent d’un plaisir plus intense, tout en retardant l’éjaculation pour continuer à faire l’amour.


Muscler le périnée et maîtriser la montée du sperme


Enfant, nous avons dû apprendre à retenir nos selles et notre urine. Ce même muscle permet de les expulser et de les retenir. Cette dernière action est le résultat d'un apprentissage grâce à l’éducation familiale. Lorsqu’un homme veut retarder son éjaculation, il lutte contre la montée du sperme au moment où il le sent sur le point d’arriver dans les testicules plutôt que de s’abandonner et d’éjaculer. Penser à une question de travail l’aide parfois à se refroidir un instant. Cette petite victoire ne rend cependant pas l’homme très présent aux côtés de sa partenaire !
Si vous pensez à la rédaction d’un rapport à terminer ou à un rendez-vous de travail, vous êtes ailleurs, dans un autre temps, le passé ou l’avenir, plutôt que dans la situation amoureuse actuelle, nu et en érection auprès de votre partenaire. C’est votre respiration - et plus particulièrement l'expiration – qui vous permet de maîtriser l'éjaculation. Si votre respiration est haletante au cours d’une pénétration, il vous sera plus difficile de contenir la montée du sperme. Si le muscle pubococcygien a un rôle primordial dans le processus réflexe de l'éjaculation, il peut aussi vous permettre de retarder ce processus par un apprentissage volontaire, une éducation musculaire personnelle. La prise de conscience du souffle n’est finalement qu’une habitude à prendre.

Inspire, expire...

A bientôt pour de nouveaux conseils,
Cunégonde

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